Qui suis-je ?
Militante et engagée dans ma vie, je veux mon travail sincère et placer le Vivant au centre de ma pratique artistique. Cette biodiversité qui nous entoure m’enseigne la patience, la solitude, l’émerveillement, mais aussi la fragilité de nos existences…
Elle explore les matières et les couleurs en utilisant différents outils et techniques, en partant notamment sur des supports anciens et emplis d’histoire(s).
Ce sont d’abord les mots qui ont été au centre de son travail, ceux qui étaient au plus profond d’elle, ceux qui la tiraillaient, l’égayaient ou encore l’enrichissaient… Sorte de “journal intime” grand format, les couleurs venaient faire vibrer ses textes ou était-ce peut-être l’inverse ?
En 2015, les mots se sont effacés pour laisser place à d’autres muses. Il y a eu une première série d’oiseaux dessinés au stylo sur des pages de livres anciens et réhaussés de broderies. Puis l’appel des grands formats est revenu en force avec une envie d’interpeller son enfant intérieur à travers le portrait de sa fille ou d’autres enfants. Souvenirs nostalgiques ou mélancoliques, regard sur l’avenir, c’était encore une manière pour Élodie de laisser une trace.
Au fil du temps, Élodie se questionne de plus en plus sur l’environnement et ce que nous en faisons.
Sensible au développement durable et à la Nature dans sa globalité, elle cherche ce lien fort qui unit l’homme et son biotope. Par le biais du cyanotype, elle utilise ce que lui offre la Nature pour recréer des ambiances ancrées en elle.
Puis, les oiseaux reviennent à elle, encore et toujours… Atteinte du “birding compulsive disorder”, elle focalise son attention sur eux et ne peut s’empêcher de leur tirer le portrait. Serait-ce une manière pour elle de s’unir au Monde et aux mystères du vivant ?
Elodie a cette volonté de se les approprier pour mieux les appréhender mais aussi et surtout de mettre en lumière cette fragilité permanente… sa façon à elle de s’engager !